Trois questions à Gilles Legardinier

• Comment avez-vous abordé l’écriture de ce nouvel ouvrage ?

Comme je le fais à chaque fois, à travers l’émotion que je souhaite partager – en l’occurrence, la découverte de ce qui nous dépasse et la volonté de protéger ceux que l’on aime en restant fidèle à ce que l’on croit. Mon personnage principal, Vincent, est créateur de passages secrets, et c’est naturellement que je l’ai situé dans ce XIX^e siècle où la noblesse pouvait encore avoir besoin de ses services, mais où déjà, les industriels en étaient friands.
J’ai découvert à quel point cette époque méconnue était semblable à la nôtre.
Des gens perdus face à des révolutions technologiques, un futur incertain, des clivages sociaux dramatiques, des attentats, mais aussi beaucoup d’espoirs.

• Avez-vous mené d’importantes recherches pour composer ce contexte historique ?

Je me documente toujours beaucoup lorsque j’écris, parce que je déteste parler d’une réalité dans la respecter. Pour ce livre, la masse de documentation, de rencontres, de visites, s’est étalée sur huit ans, avec l’aide de ma fille Cloé. Il fallait tout ce travail préparatoire pour dépasser cette matière nécessaire mais qui ne constitue pas l’essentiel du livre, car seul l’humain m’intéresse.

• Quels retours avez-vous de vos lecteurs depuis la parution ?

J’ai la chance d’avoir un large lectorat, qui me faire de plus en plus confiance. Les premiers retours sont réellement excellents et me confortent dans l’idée qu’aucune stratégie marketing ne vaudra jamais une sincérité d’émotion. Les premiers lecteurs surpris, touchés, et surtout emportés ! C’est tout ce que j’espère.

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