Trois questions à Val McDermid

•  Comment décririez-vous vos personnages phares, Karen Pirie d’un côté, Tony Hill et Carol Jordan de l’autre ?
  

V.McD. : Karen est une passionnée, qui cherche en permanence des réponses à apporter aux personnes ayant perdu des êtres chers. C’est une femme qui ne respecte pas l’autorité, elle a beaucoup d’humour et est attachée à l’équité. Je l’ai fait évoluer au fil de mes romans, mais il y a une constante : elle se moque de son apparence, et aime le gin !
L’empathie est sans doute ce qui caractérise Tony Hill. Quant à Carol Jordan, c’est la quête de la justice qui la motive. Je leur ai infligé des épreuves assez terribles au cours de la série, mais ils continuent à se battre.

• Où trouvez-vous l’inspiration ?

V.McD. : Partout. Dans des conversations que j’ai entendues, dans des émissions de radio, dans des articles de presse. Des anecdotes d’amis peuvent aussi m’inspirer, comme les discussions que je peux avoir avec divers experts. Ensuite, j’emploie l’outil le plus précieux d’un écrivain : « What if ? »

• Vous considérez-vous comme une auteure engagée ?

V.McD. Je n’écris pas en fonction d’un agenda politique, et je me mets toujours au service de l’histoire. Mais je suis une mordue d’actualité, en prise avec notre monde. Comme tout écrivain, ce sont les choses qui me préoccupent qui font avancer le récit.