Avec 11 ouvrages à retrouver en librairie à partir du 4 janvier, faites place à la découverte et aux émotions pour bien commencer l’année.
Véronique Ovaldé, Virginie Mouzat, Philippe Vasset, Rachel Arditi, Clément Bénech, Constance Debré, Alexandre Feraga, Alexia Stresi, Paula Jacques, Katie Gutierrez et Frédérique Leichter-Flack sont les auteurs de cette rentrée.
Véronique Ovaldé - Fille en colère sur un banc de pierre
Quand elle décroche, Aïda entend sa sœur lui lancer un grotesque « coucou » ; on ne dit pas coucou à quelqu’un qu’on n’a pas vu pendant quinze ans. Ce qui laisse Aïda stupéfaite, c’est moins ce que lui annonce Violetta que la brutale réapparition de l’idée de famille dans sa vie. Des années à patiemment les oublier tous, et voilà qu’invitation lui est faite de se rendre à Iazza pour les obsèques du père, celui-là même qui l’avait bannie adolescente de cette île. Aida, qui s’est si bien appliquée depuis à perdre son « air de famille », pense arriver en étrangère. Mais ce qu’elle ignore, c’est la menace que suscite son retour. Quand on a banni un proche, il ne faudrait jamais l’inviter à revenir.
En librairie le 4 janvier |
Virginie Mouzat – Le dernier mot
Après son journal imaginaire de Charlotte Perriand, Virginie Mouzat part sur les traces d’une figure maternelle aux prises avec la vie, les injonctions féminisantes, la question de sa propre place…
Ce roman, à la façon d’une enquête intime, explore les facettes d’une femme qui, jusqu’à son acte ultime, ne cessera d’interroger les mécanismes complexes qui construisent la certitude d’aimer et d’être aimée.
En librairie le 4 janvier
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Philippe Vasset – A cappella
Lassé du silence de l’écriture, le narrateur s’improvise parolier et submerge de textes une star dont il admire la voix. Mais malgré son désir, et ses efforts, sa langue peine à devenir sonore, l’entraînant dans une exploration de plus en plus obsessionnelle de la voix, et en premier lieu de la sienne, qu’il a passé sa vie à assourdir. Parviendra-t-il à s’entendre ?
En librairie le 4 janvier |
Rachel Arditi – J’ai tout dans ma tête
Il est peintre et sa fille est comédienne. Certains esprits attendris les qualifient de doux rêveurs, mais ce qu’ils partagent, c’est plutôt un net penchant à éviter tout contact trop brutal avec la réalité. Pour lui, l’affaire est désormais conclue, puisque la réalité s’est confondue avec la fiction qu’il se raconte depuis sa maison de retraite où il est persuadé que des Japonais vont lui acheter une fortune l’une de ses toiles. Pour elle, la vie est encore longue… Alors, quand son amie metteuse en scène lui propose de travailler sur l’adaptation d’un roman de Pouchkine, elle se prend à rêver d’incarner le rôle de Tatiana. Entre deux visites à son père, elle va chercher à ce que, pour une fois, la réalité se plie à son désir.
En librairie le 11 janvier |
Clément Bénech – Un vrai dépaysement
Issu d’une lignée d’architectes et d’ingénieurs bordelais, Romain d’Astéries a décidé de rompre avec la tradition familiale. Pour lui, ce sera l’enseignement. C’est en Guyane que le futur professeur a demandé son affectation : il pourra y explorer des pédagogies nouvelles. Mais un bug du logiciel de l’Éducation nationale l’expédie finalement en Auvergne, dans un petit collège de campagne… Il y rencontrera de nombreux obstacles, à commencer par ses collègues et ses élèves, déroutés par ses méthodes d’enseignement révolutionnaires et son obstination à vouloir les ouvrir au monde pour leur faire rencontrer l’altérité. Et si l’autre, c’était tout simplement lui ?
En librairie le 11 janvier |
Alexandre Feraga – Le frère impossible
À l’origine de ce roman autobiographique, il y a ce frère radicalisé, mort dans un camp d’entraînement en Afghanistan au début des années 2000. Le petit garçon de trois ans que le père a arraché à sa mère et à l’Algérie pour venir s’installer à Sarcelles, c’est lui. Celui qui raconte cette histoire, c’est l’autre frère, Alexandre, qui naît quelques années plus tard en France. Samir, pour Alexandre à l’époque, n’est pas cet enfant meurtri, c’est au contraire « l’oppresseur », celui dont la colère rentrée a trouvé à s’exercer continûment sur le petit garçon qu’il était. Samir l’enfant, c’est celui qu’il ressuscite quand la haine s’est dissipée après sa mort assourdissante. Comment deux frères peuvent-ils avoir des trajectoires si éloignées?
En librairie le 11 janvier |
Constance Debré – Offenses
« Après soi, l’autre. Le personnage principal d'Offenses est un jeune homme qui tue une vieille dans une banlieue française. Cette banlieue n’est jamais nommée. Puisque l’histoire est aussi contemporaine que très ancienne. L’autre, c’est l’autre absolu, c’est-à-dire la figure du meurtrier. Peut-être que l’altérité commence toujours par un crime. Peut-être que l’autre est celui qui ne respecte pas le contrat, qui viole la première des lois. Peut-être que la question de l’autre, c’est nous. C’est toujours de nous tous qu’il s’agit. Et du bien et du mal. De cette vieille question. Même si on n’a plus l’habitude de se la poser. »
Constance Debré
En librairie le 1er février |
Alexia Stresi – Des lendemains qui chantent
Paris, 1935. Lors de la première du Rigoletto de Verdi à l’Opéra-Comique, un jeune ténor défraie la chronique en volant la vedette au rôle-titre. Le nom de ce prodige ? Elio Leone. Né en Italie à l’orée de la Première Guerre mondiale, orphelin parmi tant d’autres, rien ne le prédestinait à enflammer un jour le Tout-Paris. Rien ? Si, sa voix. Une voix en or, comme il en existe peut-être trois ou quatre par siècle. Les rencontres ont fait le reste. Un médecin que cet enfant bouleverse ; un prêtre qui le nomme soliste de sa chorale ; et mademoiselle Renoult, une professeure de rôles internationalement respectée qui le guide vers la lumière. Ce serait très beau, mais un peu trop simple. L’homme a des failles. D’ailleurs, est-ce vraiment de succès qu’il rêvait ?
En librairie le 1er février |
Paula Jacques – Mon oncle de Brooklyn
Quand Éva débarque à New York, elle a plus d’une idée en tête. Côté pile, interviewer des personnalités apparemment inaccessibles pour une jeune journaliste française. Côté face, se rapprocher, à la demande de sa mère, d’un oncle qu’elle connaît peu et qui vient de perdre sa femme à cause de son rigorisme religieux. C’est alors que sa route va croiser celle de Barry, écrivain au carnet d’adresses imposant et au charme dévastateur… En l’espace de quelques semaines, ce n’est pas une mais plusieurs vies que l’irrésistible Éva va mener dans une ville dont elle épouse à la perfection l’éternel mouvement.
En librairie le 15 février |
Katie Gutierrez – Tout ce qui n’a pas été dit
Comment une femme honnête et raisonnable en vient-elle à mener une double vie au risque de provoquer un drame ? C’est la question qui obsède la jeune écrivaine Cassie Bowman quand elle apprend l’histoire de Lore et de ses deux maris, et sa conclusion tragique. Son enquête va l’amener à déceler au fond d’elle-même les vraies raisons de sa fascination pour cette affaire. À travers ce roman, enquête polyphonique palpitante, Katie Gutierrez dresse deux portraits grandioses de femmes − qui remettent en question les condamnations morales que nous assénons souvent avec trop de facilité.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Pierre Ménard
En librairie le 4 janvier |
Frédérique Leichter-Flack – Pourquoi le mal frappe aussi les gens bien ?
Si nous avons besoin de fins heureuses, c’est que le mal est un scandale « pourquoi les enfants souffrent-ils ? Pourquoi l’injustice frappe-t-elle les innocents ? Pourquoi les méchants triomphent-ils ? Et la littérature d’en prendre la charge… En assumant notre besoin de garder du sens à l’existence, les récits questionnent notre capacité à supporter l’incertitude, à composer avec la catastrophe, et nous arment pour affronter l’intolérable. C’est tout l’enjeu de cet essai signé Frédérique Leichter-Flack.
En librairie le 18 janvier |
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