L’Argent
Pénétrer la Bourse, cette «caverne mystérieuse et béante, où se passent des choses auxquelles personne ne comprend rien» : tel est l’un des buts que se donne Zola en écrivant L’Argent (1891). Spéculation, fraude, liquidation, krach : l’épopée de la Banque universelle fondée par Saccard pourrait être l’histoire d’une grosse machine lente à s’ébranler puis formidable dans sa destruction, conduite par un poète du million qui la chauffe jusqu’à la faire éclater. Mais ici, l’argent ne se résume pas à la folie du gain. Du jeune Sigismond, disciple de Marx, à la princesse d’Orviedo, figure de la charité, le romancier esquisse une multitude de rapports à l’argent. Et fait apparaître celui-ci, au bout du compte, comme une incroyable force de vie : «Je ne suis pas de ceux qui déblatèrent contre l’argent, écrivait Zola. Je pars du principe que l’argent bien employé est profitable à l’humanité tout entière.»
- GF (n° 1419) - Littérature et civilisation
- Paru le 06/05/2009
- Genre : Littérature classique
- 584 pages - 109 x 178 mm
- Broché
- EAN : 9782081224735
- ISBN : 9782081224735
6,50€
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- Epub : 6,49€
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