La bonne vie

« Regarder à se crever les yeux, à éclater le crâne avec les yeux de derrière les yeux, de derrière la tête. »
L’homme qui écrit ces lignes tentera, toute sa courte vie durant, de voir. Né à Reims en 1907 et mort à trente-six ans à Paris en 1943, le poète Roger Gilbert-Lecomte – que raconte ce roman – est le fondateur avec René Daumal, Roger Vailland et Robert Meyrat de la revue Le Grand Jeu. Au cœur de l’émulation artistique des années 1930, il côtoie André Breton, Arthur Adamov ou encore Antonin Artaud et poursuit, tout au long de sa vie, une quête existentielle et poétique acharnée, accompagnée de prises massives d’alcools et de drogues. La littérature est pour lui considérée – au même titre que diverses substances – comme un moyen de dépassement de la condition humaine.
Loin de l’image d’Épinal du poète maudit, Matthieu Mégevand met en scène la vie de Roger Gilbert-Lecomte en cherchant à approcher son point d’incandescence – c’est-à-dire le moment où l’existence ne se suffit plus, se dépasse, surchauffe, et où l’acte créateur surgit. Au final, un destin d’étoile filante et un roman à son image : éclatant, lumineux, profondément existentiel et qui défile à toute allure.
  • 160 pages - 138 x 210 mm
  • Broché
  • EAN : 9782081425996
  • ISBN : 9782081425996

Autour du livre

On en parle...

« Le Genevois lance une trilogie romanesque sur les trois artistes consumés par leur art, des étoiles filantes dont la vie et l’œuvre sont inséparables. Premier volet autour du poète Roger Gilbert Lecomte.»
LE TEMPS
« Trajectoire tendue que l’on découvre dans le nouveau roman de Matthieu Mégevand, l’un des plus vifs qu’il nous ait été donné de lire en cet automne littéraire.»
LA LIBERTÉ
« D’une voix forte et tremblante, Matthieu Mégevand dessine la trajectoire d’un dandy élégant, brillant et dédaigneux. »
FOCUS VIF
« Matthieu Mégevand invite le lecteur dans l’intimité d’un poète qui avait pris très au sérieux le programme rimbaldien de « dérèglement de tous les sens ».
PASSAGE DU LIVRE
« Le titre La Bonne vie est celui d’un poème, grinçant et noir de Gilbert Lecomte, reproduit à la fin. Point Culminant de ce beau roman vif et tragique à lire d’une traite.»
L'OPINION

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