Messieurs, encore un effort…

Les pays industrialisés ont entamé, depuis quelques années, un lent repli démographique. Longtemps, la France a conservé une belle natalité, mais ce n’est aujourd’hui plus le cas, et la voilà qui, lentement mais sûrement, s’approche à son tour du solde naturel négatif, avec toutes les conséquences sociales qu’on peut imaginer.
Quant aux raisons de ce phénomène, chacun y va de son explication : effet des crises à répétition ? Menace écologique ? Perte de confiance dans le monde à venir ? Elisabeth Badinter pointe la dureté de la condition maternelle, principale cause du désengagement des femmes.
Faire un bébé aujourd’hui, c’est accepter une moindre rémunération tout en assumant les contraintes de la double journée, c’est supporter, bien davantage que le père, le poids psychologique de la parentalité. Les mentalités évoluent, dit-on… Pas assez, et sûrement pas assez vite, et même les politiques natalistes sont insuffisantes, qui ciblent les aides à la petite enfance, alors que la charge mentale des mères se prolonge bien au-delà.
Une nouvelle ère de la maternité se dessine : mieux éduquées, les femmes font vite le calcul des plaisirs et des peines. Si l’égalité entre les sexes ne progresse pas plus radicalement, et jusque dans l’intimité des couples, il ne faut pas s’étonner qu’elles refusent d’être les éternelles perdantes.
  • Essais
  • Paru le 24/04/2024
  • Genre : Essais
  • 96 pages - 114 x 184 mm
  • Broché
  • EAN : 9782080447753
  • ISBN : 9782080447753

Autour du livre

On en parle...

«Cette grande voix du féminisme [...] revient sur les grandes questions de société que sont le néoféminisme, le wokisme…»
LE POINT
« Puissant et pertinent. »
CHALLENGES
« Parce que toujours elle se préoccupera des femmes, l'intellectuelle, qui publie un livre sur la dénatalité, demande aux hommes « une prise de conscience ». »
LA TRIBUNE DU DIMANCHE
« [Élisabeth Badinter] décrypte l'inégalité majeure que subissent encore les femmes lorsqu'elles deviennent mère, malgré la révolution féministe. »
FRANCE INTER
« Petit, mais costaud ! Le dernier essai d’Élisabeth Badinter ne compte que 96 pages, mais il défend avec pertinence un point de vue engagé sur le repli démographique de l’Occident. »
NICE MATIN
« C’est une révolte sourde mais profonde sur laquelle Élisabeth Badinter a décidé de tirer la sonnette d’alarme. »
PHILOSOPHIE MAGAZINE
« À l’aune de la baisse de la natalité en France, la philosophe analyse les ressorts genrés du renoncement à avoir un enfant. »
LIBÉRATION

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