Offenses

« Un meurtre c’est fait pour que quelque chose s’arrête. Est-ce que c’est possible que les choses s’arrêtent, que ce ne soit pas toujours le même aplat de tout, sur le même ton, à la même vitesse qui vous avale, irrespirable, le souffle court, ne plus avoir d’oxygène au cerveau à force, est-ce que c’est possible que tout le monde se taise, que le bébé se taise, que sa mère se taise, que le dealer se taise, que les flics se taisent, que les juges se taisent, que tous ils se taisent. Qu’ils fassent ce qu’ils veulent de lui, il leur donne son corps, mais qu’il puisse se taire, qu’ils le laissent ne plus répondre. »
  • 128 pages - 138 x 210 mm
  • Broché
  • EAN : 9782080286147
  • ISBN : 9782080286147

Autour du livre

On en parle...

« Constance Debré dénonce la frontière artificielle entre criminels et justiciers. »
LE JOURNAL DU DIMANCHE
« Un court texte aux allures de « J’accuse » radical et salutairement dérangeant sur la misère et les injustices. »
LES INROCKUPTIBLES
«Constance Debré brouille les lignes entre les diables et les saints.»
LE JOURNAL DU DIMANCHE
« Une réflexion radicale sur l’individu solitaire face au groupe, la violence individuelle et collective, la figure du meurtrier dans la littérature et dans la société […] »
TELERAMA
« Constance Debré ne prêche pas avec des incantations de prophète, mais dans un style ultra-sec, plus à l'os que jamais. C'est la pensée de Bossuet dans la langue de Thomas Bernhard. »
LEXPRESS
« Une écriture épurée, violente, choquante,  qui décrit sans juger mais qui bouleverse forcement. Un livre coup de poing »
TMC
« Constance Debré transfigure un fait divers en réquisitoire d’une rare puissance. Une lecture coup de poing. »
LALSACE
« Ce plaidoyer coup de poing au style serré embarque le lecteur dans les méandres d’un monde toujours plus violent, toujours plus injuste, et créateur de terreur. »
FRANC TIREUR
« Elle nous rappelle cette évidence qu’on préférerait oublier et que la justice fait souvent mine d’ignorer »
LE POINT
« Ce n’est pas un livre écrit à la plume, mais au scalpel, ou au poing américain. Il vous bouscule, en s’adressant à vous de manière franche et directe »
RF
I« Un cri de rage hurlé à tous : justice, société… »
LA MONTAGNE
« Constance Debré a changé d’univers. Sa puissance reste intacte »
CHALLENGES
« Une plume à la rage implacable. »
VOICI
« Ça claque comme un coup de fouet. Net, précis, et on en sent encore l’onde quand on referme le livre. »
LA DEPECHE DU MIDI
« Saisissant »
BIBA

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