Racine en majesté

« Et Racine rêve sans le dire de ce dernier et inaccessible bonheur enfin, qu’il ne peut pas avouer – mais il suffit de lire sa lettre à Boileau du 24 août 1687 pour le connaître –, la joie indicible de converser avec le monarque dans un parc à Marly, oubliant la Cour, la ville, les agents du Trésor et les mauvais poètes, dans le saint des saints de l’intimité où la majesté, ôtant ses parures, accueille ses favoris en mère sublime et tendre. »