Rentrée littéraire Flammarion 2023

15/06/2023

Découvrez les livres et les auteurs qui composent la rentrée littéraire Flammarion 2023.

« Je n’ai pas essayé de reproduire la nature, je l’ai représentée », disait Paul Cézanne, qui ne peignait pas la vie mais rendait la peinture « vivante ». Marie-Hélène Lafon lui consacre un essai, et tous les écrivains que nous publions en cette rentrée pourraient reprendre les mots de Cézanne à leur compte : c’est à la représentation du monde, avec ce qu’elle suppose de regard, de singularité, de poésie et d’idées que Thomas B. Reverdy, Hugo Lindenberg, Amélie Cordonnier, Charly Delwart, Juliette Oury, Agnès Mathieu-Daudé, Grégoire Kauffmann, Alana S. Portero et Henriette Levillain se sont attachés. Quoi de mieux que la littérature pour comprendre le monde et les êtres qui l’habitent ? La rentrée littéraire est peut-être le seul temps de l’année où nous vivons tous la littérature au même rythme. C’est donc une saison rare et précieuse qui est devenue un événement du calendrier culturel du pays – et une spécificité française. »

Alix Penent
Directrice éditoriale

 

Feuilletez la brochure de notre Rentrée littéraire.

Nous vous souhaitons de bonnes lectures !

Retrouvez toutes les infos, interview, extraits sur le site dédié à cette édition 2023 : http://rentreelitteraire-flammarion.com/

Amélie Cordonnier – En garde

La narratrice de ce roman a promis à ses enfants et à son mari de raconter ce qui a déchiré leur vie de longs mois durant. Trois ans après les faits, Amélie Cordonnier tient parole et remonte le temps jusqu’à ce jour où tout a commencé. Il y a d’abord eu un courrier, pris pour une mauvaise plaisanterie. Alertée par un appel pour maltraitance, la protection de l’enfance la convoquait en famille pour s’assurer que son fils et sa fille étaient bien en sécurité dans leur foyer. La machine était lancée, et rien ne semblait devoir l’arrêter. Car comment prouver qu’on aime ses enfants ?
En librairie le 23 août 

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Charly Delwart – Que ferais-je à ma place ?

On se demande souvent ce que l’on ferait à la place de l’autre. Mais à cette question, il est impossible de répondre tant chacun a sa façon de vivre et de penser. Pour Charly Delwart, la question qui se pose serait plutôt : Que ferais-je à ma place ? De situations anodines – répondre à un SMS, aller aux urgences – surgissent des questions fondamentales : ne communiquerai-je à terme plus qu’en émojis ? Que suis-je prêt à faire pour ma survie ? Charly Delwart a capturé soixante-dix questions et, avec beaucoup d’esprit et d’humour, il les déplie pour former le questionnaire à choix multiple de son existence avec, en filigrane, une question qui nous relie tous : comment mener la seule existence qu’on a ?
En librairie le 30 août 

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Hugo Lindenberg – La nuit imaginaire

Un étudiant sans véritables attaches, plus enclin à rêver sa vie qu’à la vivre, se prend la réalité de plein fouet quand sa tante lui révèle les circonstances précises du suicide de sa mère un matin de septembre gare de Lyon. Il avait six ans alors. Cette annonce l’expulse de son quotidien immobile et l’ébranle : mais vers où aller ? Que faire d’une vérité pareille ? Chercher à la comprendre ou à s’en éloigner ? Tout est soudain possible ou nécessaire dans ce Paris qu’il traverse comme on traverse le passé.
En librairie le 23 août.

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Agnès Mathieu-Daudé – Marchands de sable
En mettant en scène une famille d’industriels italiens dont l’histoire embrasse si bien le XXe siècle qu’elle finit par se confondre avec celle du capitalisme, Agnès Mathieu-Daudé livre un roman aussi précis que féroce sur la façon dont les intérêts personnels non seulement ne participent plus à l’intérêt général, mais finissent par se retourner contre ceux-là mêmes qui croient les suivre.
En librairie le 30 août.

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Juliette Oury – Dès que sa bouche fut pleine

Imaginons un monde dans lequel les rapports que nous entretenons au sexe et à la nourriture seraient inversés, où nous partagerions le lit de nos amis plutôt qu’un repas le vendredi soir, et où les cafés entre collègues seraient remplacés par des caresses rapidement échangées au détour d’un couloir. Véritable expérience de lecture, Dès que sa bouche fut pleine est aussi un premier roman initiatique, celui d’une jeune femme entraînée malgré elle par son désir, un désir défendu qu’elle va transformer en une force intime capable de la protéger contre toutes les formes d’aliénation. D’ailleurs, le désir et l’appétit sont-ils vraiment si différents ?
En librairie le 23 août.

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Thomas B. Reverdy – Le grand secours
Il est 7 h 30, sur le pont de Bondy, au-dessous du canal. Sous l’autoroute A3 qui enjambe le paysage, un carrefour tentaculaire sera bientôt le théâtre d’une altercation dont les conséquences vont enfler comme un orage, jusqu’à devenir une émeute capable de tout renverser. Nous la voyons grossir depuis le lycée voisin où nous suivons, au fil des cours et des récréations, la vie et le destin de Mo et de Sara, de leurs amis mais aussi de Candice, la prof de théâtre, de ses collègues et de Paul, l’écrivain qu’elle a fait venir pour un atelier d’écriture. Tout au long de cette journée fatidique, chacun d’entre eux devra réinventer le sens de sa liberté, dans un ultime sursaut de vie.
En librairie le 23 août.

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Alana S. Portero - La mauvaise habitude

Jeune fille coincée dans un corps de garçon qu’elle ne sait habiter, l’héroïne de La Mauvaise Habitude retrace son parcours, de son enfance dans les années 1980, où elle grandit dans une famille de la classe ouvrière de San Blas, un quartier populaire madrilène dévasté par la drogue, à ses nuits clandestines au cœur du Madrid des années 1990. À travers ce premier roman cru et féroce, drôle et émouvant, la voix lumineuse et vibrante de la narratrice nous entraîne dans une sublime quête d’identité attelée à l’espoir de pouvoir enfin devenir soi.

En librairie le 23 août
Traduit de l’espagnol par Margot Nguyen Béraud

Grégoire Kauffmann – L’enlèvement

Le 22 mai 1985, le journaliste Jean-Paul Kauffmann et le chercheur Michel Seurat disparaissent peu après leur atterrissage à Beyrouth. La nouvelle de l’enlèvement est finalement rendue publique quatre jours plus tard. Tenue à l’écart des informations, son épouse, Joëlle, se lance dans un combat effréné pour libérer son mari. Elle est bientôt soutenue par un collectif qui rayonnera dans toute la France. L’auteur, fils de Jean-Paul Kauffmann et historien, retrace ce temps fort de la France des années quatre-vingt, à l’apogée de la gauche mitterrandienne, tout en y mêlant ses souvenirs d’enfant qui a vécu ce drame de l’intérieur.
En librairie le 13 septembre

Marie-Hélène Lafon – Cézanne

« La vie de Paul Cézanne serait un long, lent et sûr séisme peinturier. Je ne raconterai pas la vie de Cézanne, je ne ferai pas le tour de sa peinture, je ne suis ni biographe ni spécialiste. Je prends des chemins buissonniers, je flaire, je palpe, je tâte. Il sera question d’une échelle et d’un atelier fendu, il sera question de lumière, d’amitié, de sous-bois, de Flaubert et de Zola, d’oreilles et de pommes, de solitude, d’Aix et de Paris, de Paris et d’Aix, de pantoufles et de confiance. Il sera question de silence. »

En librairie le 13 septembre

Henriette Levillain– Katherine Mansfield

Henriette Levillain retrace avec talent la vie et l’œuvre de cette femme sensuelle, musicienne, éprise de nature et de liberté, injustement éclipsée par Virginia Woolf.
En librairie le 13 septembre

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